Liliane Guiomar

Sculpteur Artiste Peintre

Meilleur Ouvrier de France 

en 1986 et en 2000


Présentation 

d'une artiste inclassable

Autodidacte, j'ai appris mes deux métiers en commençant par la peinture, des tableaux à l'huile sur bois marouflés, avec la technique des maîtres flamants.

Et des sculptures en terre cuite, des pièces de plus en plus complexes en grès, en porcelaine colorées ou non aux oxydes.
Toujours des pièces uniques, jamais deux réalisations identiques sur un même thème.

J'alterne ces deux passions suivant l'inspiration du moment.



Mon premier métier : 

La peinture

J'ai attrapé le virus de la peinture vers l'âge de deux ans et ne suis heureusement pas encore guérie.
J'ai appris le dessin et la peinture en rêvant dans les livres consacrés  aux peintres anciens.
Mes vrais Maîtres : Bosch, Bruegel, Cranach. Ils se considéraient comme des artistes mais aussi comme des artisans. Leurs savoir était séculaire et leur technique complexe. La rigueur de leur travail a permit la conservation de leurs œuvres éminemment fragiles.
Mon métier de peintre reste dans cet esprit. Je n'ai rien inventé. Par contre, une fois libérée sur le plan technique, l'imagination peut galoper !













Mon deuxième métier : 

La sculpture et mes premières terres

Dès que mes mains ont plongé dans l'argile, elles ont adoré et n'en sont plus sorties.
Mais je débute véritablement à dix-sept ans avec la terre des tomettes de Salernes  ( village de producteurs de carrelages dans le Var ). Une terre idéale pour débutante. mes premiers sujets, en marge des santons provençaux classiques, laissent transparaître la couleur rouge de cette argile.
Très vite, j'ai été frustrée par cette terre rustique. Alors a commencé ma quête d'une matière pouvant répondre à mes recherches de plus en plus poussées du détail.
En 1986, avec une bonne argile rose de Vallauris, je présente le concours des Meilleurs Ouvriers de France et décroche ma première Médaille.

Puis, découverte d'une belle argile noire, très plastique, qui m'occupera quelques années. Mes sujets étaient alors peints à l'huile après cuisson.
En 2000, deuxième Médaille des Meilleurs Ouvriers de France.


Les grès blancs et la porcelaine :

Changement de siècle, changement de techniques dans la foulée. Je découvre le monde merveilleux des grès, des porcelaines, matières plus solides, supportant de hautes températures. Agréables à modeler et à sculpter, résistant aux nombreuses cuissons indispensables à l'application des oxydes.
Résultat : des sculptures incroyables de finesses, de vivacité dans les mouvements, les gestes avec des couleurs inaltérables.

Thèmes de prédilection :
 Le dix-huitième siècle en Provence, les chevaux, les cavaliers, les contes, les légendes de Noël.

Les Fadalins :

Mes "Fadalins" sont de petits personnages, provençaux pour la plupart. En grès roux , ils mesurent environ 8 cm, sont cuits à 1300° C et colorés avec des émaux.
J'ai beaucoup de plaisir à faire naître ces sujets naïfs, plein de vie et d'humour.

Les grès noirs bruts :

LES GROTESQUES

En grès noir brut, ces petits sujets de 8 à 9 cm s'inspirent très librement de la mythologie.






LES CLASSIQUES
Dans la même matière à une échelle de 1/10ème des pièces plus classiques et des thèmes variés, chevaux, taureaux, cavaliers, corrida 18ème siècle...



Comme toujours, tous sont réalisés sans aucun moules et il n'existe pas deux créations identiques